Plongées dans une succession infernale de crises, les entreprises font le dos rond. Saine attitude. Tous leurs budgets sont passés au peigne fin… Ce produit, ce service : dépense superflue ou investissement productif ? La fonction formation échappe d’autant moins à cette revue qu’avec le Digital Learning, son budget a changé de nature : s’il s’agissait avant, quasi uniquement, d’optimiser l’exploitation de ses ressources (salles, formateurs, consommations), il lui faut maintenant justifier d’investissements (plateformes, outils, contenus, etc.) dont la rentabilité s’établit dans la durée ; les deux — dépenses d’exploitation et investissements — se combinant dans le budget, souvent de façon hasardeuse.
Mais, les Directions (entreprises ou organismes de formation) voient le Digital Learning d’un bon œil : il a permis de sauver la mise alors que le cours en salle se dérobait pour cause de confinement ou, plus tard, dans une moindre mesure, pour cause de télétravail.
Du point de vue des services formation comme des fournisseurs, l’opportunité d’une généralisation du Digital Learning est encore accrue, dès lors qu’il permet de former un plus grand nombre de collaborateurs, plus rapidement, de façon plus ciblée… et à moindre coût.
On aimerait que le marché (offre et demande) en profite pour creuser de nouvelles postures (privilégier l'utile plutôt que les effets de mode) et se doter des outils et des méthodes pour démontrer aux Directions, chiffres à l’appui, qu’elles ont décidément tout intérêt à investir dans le Digital Learning !
Nous vous souhaitons le meilleur pour 2023.
Michel Diaz
Directeur éditorial, Innovative Learning - E-Learning Expo