numéro 1 | 2 mars 2023

EDITO

Le grand chaos ?

A défaut d’être un art, le « dialogue » social est un exercice complexe et délicat. Les grèves des contrôleurs de la SNCF fin 2022 en témoignent : les repères traditionnels qui le régissent semblent profondément bouleversés. A l’heure de la réforme des retraites, on peut y voir un défi conjoncturel de plus pour des entreprises qui font face à une liste déjà bien fournie : pénurie de ressources et de main d’œuvre, inflation de tous les postes de coûts, incertitudes sur les revenus, rapport au travail transformé au point de parler de « quiet demission » et de « big quit » pour certains, etc.

La complexité de ces difficultés, surtout lorsqu’elles se combinent entre elles, met l’existence de certaines entreprises en péril, en obligent d’autres à réduire significativement leur voilure et laisse un sentiment de désarroi pour la plupart. Comment y répondre, en effet, alors que le cadre de référence et les repères habituels ont significativement changé et que les solutions usuelles ne semblent plus opérantes ?

On peut s’en désoler comme on peut s’en emparer. Cela supposerait de ne pas se laisser balloter par les émotions que provoquent les temps courts. En effet, ils révèlent et amplifient souvent des tendances structurelles plus profondes qu’il conviendrait de chercher à comprendre sans fard.

Ainsi, perte de sens, réduction de l’autonomie, pénibilité de certains métiers, manque de reconnaissance, responsabilité face à la planète et à la société civile, partage de la valeur... autant de sujets dont il est risqué de s’affranchir. Or, une grande partie d’entre eux concerne et sollicitera inévitablement une fonction RH dont le rôle est crucial.

BILLET D'HUMEUR

L’heure des vérités !

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur au monde » disait Camus. Or, pour bien les nommer, il faut les regarder telles qu’elles sont. Les salariés ne sont pas dupes. La réalité ? Ils la connaissent, ils la vivent, on nomme cela « expérience » !

Les événements charrient bien sûr des émotions qui peuvent tromper l’analyse, c’est non seulement humain mais c’est surtout le lot de celles et ceux qui essayent de faire avancer les choses. Lorsque les défis à relever sont vitaux pour l’entreprise comme pour les personnes qui les font vivre, il est temps de ne pas s’éparpiller de pseudo nouveau concept en mode managériale aussi éphémère qu’inutile. Et ce d’autant plus que la complexité des problèmes à résoudre et les paradoxes qui en résultent sont inédits et laissent démuni.

Regarder les choses en face invite par exemple à considérer la réalité des conditions de travail dans certains métiers plutôt que de s’essouffler dans une course aux avantages qui ne les compensent plus, le trésor d’engagement dont les jeunes témoignent pour les projets réellement porteurs de sens, les exigences concrètes du défi climatique qui ne se contentent pas de déclarations d’intention, la réalité des discriminations qu’il faut combattre et qu’un label ne masque pas, les véritables raisons du départs de certains salariés, etc. Bref, la liste est longue.

Regarder la réalité en face est une condition de la confiance sans laquelle aucun défi RH ne pourra être durablement relevé. La fonction RH, forte de sa connaissance intime du corps social et de sa capacité à tisser des liens, a ici un chantier essentiel qui fait la noblesse de son métier !

Vision d'Experts

Quels sont les événements externes ou les enjeux les plus impactants pour votre entreprise pour l’année qui vient ?
De votre point de vue, dans quelle mesure, la fonction RH est-elle concernée par ces défis ?
Et est-elle suffisamment préparée et armée pour les relever ?

Dans ce nouveau paradigme, la fonction RH joue un rôle clé. Elle est plus que jamais le moteur de l’engagement et du développement de chacun. Elle doit aussi être capable d’analyser ses forces et faiblesses afin de se munir des meilleurs partenaires pour réussir sa propre mutation au service de la pérennité même de l’entreprise comme du bien-être de tous. Sage simplifie le quotidien de milliers d’entreprises dans le monde. Avec les multiples crises qui les affectent, tant au niveau économique que social, il est important de les aider à se recentrer sur l’essentiel : l’humain. Cet enjeu est le moteur de notre approche pour répondre tant aux nouveaux besoins et nouveaux usages, qu’aux défis auxquels les PME sont confrontées. C’est bien dans ce sens que Sage et son écosystème continuent de faire évoluer ses services vers plus de proximité, de responsabilité et d’engagement.

Les habitudes de travail changent radicalement et les collaborateurs sont de plus en plus exigeants au regard de la qualité de vie au travail. La tendance du "quiet quitting" continue de s'étendre, c'est un vrai défi pour les entreprises. Aujourd'hui, l'humain se place au centre des stratégies et des objectifs des entreprises, le recrutement des talents présente un enjeu de taille pour les managers. L'ère de la digitalisation permet une amélioration et une facilitation constante des processus RH. Mettre en place ces outils est essentiel pour améliorer la QVT. C'est pourquoi Silae automatise toute la gestion des RH (paie, congés, dépenses) avec un SIRH sur mesure et modulable à travers une application mobile pour vos collaborateurs. Silae se développe et propose une plateforme dédiée à la performance des collaborateurs avec une suite complète de modules conçue pour maximiser l’engagement des collaborateurs, la rétention les talents, et consolider la marque employeur.

Le gouvernement a décidé d’instaurer le passeport de prévention pour les salariés et Actistress en est ravi car nous avons hâte de pouvoir dépoussierer le sujet de la prévention du stress. Actuellement, la prévention du stress au travail repose sur la volonté d’éviter aux salariés les situations stressantes. Pourtant, pour certains salariés clefs, ce n’est juste pas possible. Nous pensons chez Actistress que la meilleure prévention possible est de préparer le système nerveux des collaborateurs clefs/ talents au stress qu’ils rencontrent. C’est possible et cela permet de passer du mauvais stress au bon stress ou au no-stress. C’est tout le sens de la méthode Actistress. Ce sujet est essentiel pour les professionnels des RH qui sont confrontés à des environnements de plus en plus volatils et chaotiques et qui voient leurs talents trop exposés au stress quitter l’entreprise sans pouvoir les retenir ni les préserver efficacement.

La fonction RH a été au cœur de tous les sujets ces dernières années. Le département RH a dû réagir à la pandémie, être un véritable acteur de l’ensemble du traitement de la crise en passant d’un mode support des organisations à un mode action, moteur de la transformation, de l’adaptabilité des organisations. Il est extrêmement important que l’ensemble de la fonction RH puisse être présent et développe des nouveaux modes d’organisation pour apporter à la fois de la performance dans les structures mais aussi du bien-être et une vraie qualité de vie pour les collaborateurs. Mener la transformation digitale et développer l’employabilité des salariés face aux transformations de l’entreprises sont des sujets à prioriser. L’innovation, que ce soit en termes de digital mais également de conditions de travail, doit donc être au cœur de nos entreprises puisque c’est ce qui va engendrer demain plus de performances et de nouveautés.

La transformation digitale des RH n’est pas un nouvel enjeu. Mais, au sortir de la crise sanitaire et des nouveaux défis RH qu’elle a fait ressortir, l’intérêt des organisations pour la digitalisation de leurs processus RH connait un véritable essor. D’ailleurs, selon une étude d’Exægis, le marché français du digital RH pourrait dépasser les 4 milliards d’euros en 2024. Avec des enjeux comme la pénurie de main-d’œuvre, l’engagement des collaborateurs, ou la sécurité des données, les organisations le réalisent de plus en plus : un département RH à la traine digitalement risque de ralentir la croissance d’une entreprise. SIGMA-RH accompagne les organisations dans la digitalisation de leur fonction RH. Notre solution permet aux RH des gains importants, en temps, en efficacité ou encore, en planning. Cela permet aux DRH de prendre des décisions stratégiques en s’alignant aux objectifs globaux de l’entreprise. Autrement dit, plus une fonction RH acquiert de la maturité digitale, mieux elle peut se concentrer sur le cœur de son travail.

Au cours des dernières années, le monde du travail a pris un virage important avec le développement du télétravail et des attentes de plus en plus fortes des salariés en termes d’épanouissement et de bien-être en entreprise. Le recrutement et la rétention des talents sont devenus des enjeux prioritaires pour les employeurs. En conséquence, de nombreuses organisations se demandent comment elles peuvent saisir de nouvelles opportunités pour obtenir de meilleurs résultats tout en assurant l'avenir de leurs budgets de formation. Il devient de plus en plus important de fournir un partenariat aux équipes RH des entreprises afin de les aider à gérer de manière plus efficace leurs activités de formation pour qu’elles puissent former plus tout en respectant les budgets. Ainsi, nous rassemblons les meilleures pratiques de l’industrie afin de répondre aux besoins les plus critiques des équipes RH. Rendez-vous sur le stand A16 pour en savoir plus !

Il parait que seulement 6 salariés sur 100 sont engagés au travail. Il ne serait pas là le véritable enjeu des mois à venir ? La fonction RH est-elle si démunie face à ce constat sinistre de nos expériences du quotidien professionnel ? Moi, je dis non. Non à cette sinistrose. Parce que je crois que l’entreprise est un véritable terrain de jeu pour s’épanouir et qu’on a tous à y gagner. Non parce que la notion d’engagement est bien plus complexe que veulent nous le faire croire les sondages. Mais je dis OUI à la fonction RH, qui a toutes les clés pour aborder la question de l’engagement avec sérénité. Car OUI, les outils, les méthodes et les temps de co-construction sont là. Peut-être faut-il juste se mettre à en action ?

Plongée dans un contexte inflationniste et d’hyper concurrence (candidats aux multiples opportunités), la fonction RH doit redoubler d’efforts pour recruter les meilleurs profils, les engager dans le projet de l’entreprise et réussir à les retenir.L’attractivité de l’entreprise passe naturellement par la rémunération, mais ce n’est pas le seul atout pour attirer et fidéliser.Depuis la crise COVID, les collaborateurs semblent plus volatiles et sont davantage attentifs aux valeurs de l’entreprise, au sens de leur mission, à l’équilibre vie pro/vie perso et à la politique RSE.La digitalisation des process RH, couplée à l’IA apporte des éléments de réponse et sert la performance de l’entreprise.L’enjeu de demain ? Associer l’IA aux processus RH afin de tirer toute la quintessence de cette innovation.